vendredi 13 mars 2009

Sheila, petite fille de français moyens







Le début des années 60 a marqué en France de très forts changements dans la musique populaire. L’explosion du rock n’roll ainsi que l’émergence de toute une nouvelle génération issue du baby boom a en effet balayé en un temps record (et de façon assez injuste) toute une variété traditionnelle et tranquille pour la remplacer par de nouveaux rythmes et de nouveaux courants musicaux, et notamment la vague yéyé (version aseptisée du rock). Le métier jusque là mené de façon assez artisanale s’est mu en véritable industrie, dont le principal produit devenait le disque 45 tours. De nouveaux chanteurs très jeunes, dans lesquels pouvait se reconnaître une nouvelle génération, furent alors lancés comme des savonnettes. L’un des exemples symptomatiques de cette variété marketing demeure le cas de la chanteuse Sheila.
Née en 1945, Annie Chancel est fascinée par les comédies musicales et prend très jeune des cours de danse (avec comme camarade Françoise Dorléac).Adolescente, elle aide ses parents en vendant des bonbons sur les marchés.
Au début des années 60, Claude Carrère, ancien coiffeur et chanteur à l’occasion, décide de miser sur la vague yéyé en se lançant dans la production phonographique. Sans doute intéressé par la réussite commerciale fulgurante de toutes jeunes chanteuses comme Sylvie Vartan qu’on surnommait alors la collégienne de la chanson et de Françoise Hardy, il remarque Annie Chancel lors d’une audition et l’engage immédiatement. Rebaptisée Sheila (titre d’une chanson de Lucky Blondo), coiffée de couettes (afin de lui donner un look immédiatement identifiable), la jeune artiste est aussitôt imposée dans une série d’émissions de télévision. Afin d’éviter tous dérapages, on la fait systématiquement chanter en play back en toutes occasions (du moins, jusqu'à la fin des années 60). Le hully gully « l’école est finie » remporte un succès phénoménal et fait de la chanteuse une vedette (et de Claude Carrère un producteur fortuné). Très vite, Sheila chante dans un court passage d’une comédie sur les difficultés des adolescents « l’année du bac » dans laquelle Jean Dessailly et Simone Valère jouent le rôle des parents.
Les tubes (première surprise partie, vous les copains, folklore américain) s’enchaînent rapidement pour Sheila qui devient rapidement une des idoles les plus rentables de la vague yéyé. Sa griffe de vêtements (boutiques Sheila) et évidemment ses disques rapportent beaucoup. Il s’agit souvent d’adaptation de tubes américains déjà éprouvés, aux paroles souvent confondantes de simplicité et de bêtise (afin qu’elles puissent être comprises jusque dans la Creuse, dixit Carrère- quel mépris au passage pour le public et les provinciaux) et aux orchestrations navrantes. Quand on réécoute ses vieux succès, on est en effet atterré par la pauvreté voire la laideur des arrangements (la volonté délibérée de ne jamais tenter quelque chose d’original et de ne prendre aucun risque étant très préjudiciable à la qualité du produit), quant à la voix banale de la chanteuse, elle n’est ni meilleure ni pire que celle de ses consœurs Sylvie Vartan ou France Gall.

Tentant de dupliquer le succès à l’écran d’idoles de la chanson comme Elvis ou les Beatles, Carrère bâtit un film autour de Sheila. Bang-Bang (dont le titre est emprunté à un des plus gros succès de la chanteuse), une comédie dans laquelle elle hérite d’une agence de détectives privés : Que dire de cet infâme navet rediffusé sur RTL9 ? Franchement, je n’ai pu le regarder jusqu’au bout, tant la réalisation est indigente (le metteur en scène, Serge Piolet n’en fera d’ailleurs pas d’autres) et l’interprétation médiocre. Les passages musicaux sont à l’avenant. seule la chanson « l’heure de la sortie »(que Sheila interprète dans un gymnase) sera un succès populaire.
En 1970, lors d’une veine tentative de séduire le marché italien, Sheila fait une apparition en guest star dans un méli mélo musical italien « Terzo Canale » si mauvais qu’il ne sera pas distribué chez nous.
Toujours très populaire grâce à de nouveaux tubes comme les rois mages, particulièrement appréciés du très jeune public, Sheila épouse le chanteur Ringo Willy Cat (qui abandonnera rapidement le Willy Cat, après avoir été charrié par Philippe Bouvard sur ses initiales Ringo WC !). Si l’on en croit les interviews du chanteur, il s’agissait là aussi d’une vaste opération commerciale !
En 1977, on entend Sheila chanter dans la comédie estivale « hôtel de la plage » avec Daniel Ceccaldi et la toute jeune Anne Parillaud (exemple type d’un cinéma bis des années 70, ras des pâquerettes, mais amusant à voir avec le recul et beaucoup de second degré. Télérama jugea la chanson « aussi décervelante que le film ».Il s’agissait d’un air disco, la chanteuse ayant alors rejoint le nouveau mouvement musical. Une excellente opération commerciale car sa reprise du Singin' in the rain de Gene Kelly et la chanson Spacer seront des tubes planétaires.
L’éclosion des radios libres et le rejet systématique par la nouvelle génération des artistes imposés pendant tant d’années par la télé et les radios périphériques vont faire qu’une bouchée de la carrière de Sheila. Victime de grotesques rumeurs, ridiculisée par un répertoire déconcertant et parfois débile(une des chansons ventait les vertus du body building), la chanteuse est devenue synonyme de variété commerciale cheap et ringarde. Je me souviens d’un camarade excentrique au collège qui avait semé l’hilarité en écrivant sur son sac US les noms de Sheila et de Linda de Suza, à une époque où tous les autres jeunes mentionnaient plutôt ceux d’AC/DC ou de Genesis.

Lasse d’être manipulée sans arrêt par son producteur, la chanteuse tente alors d’effectuer un virage artistique avec des chansons moins évidentes et de meilleure qualité, composées par son nouveau compagnon (elle refuse d’enregistrer l’Ouragan qui fera la gloire éphémère de Stéphanie de Monaco) qui ne rencontreront pas la même faveur auprès du public. Elle peine à remplir la salle du Zénith. Dépitée, la chanteuse jette l'éponge pour se consacrer à l’écriture et à la sculpture. A l’occasion, on la reverra au cinéma dans l’Ile au trésor de Raul Ruiz, film d’auteur abscons sorti à la sauvette dans une petite salle et dans un feuilleton télé (Van Loc).

Depuis plusieurs années, Sheila est remontée sur les planches pour retrouver un public désormais partiellement de sexagénaires nostalgiques de l’époque Salut les copains et d’un public gay très attiré par la vedette.
En résumé, force est de constater que Sheila qui rêvait dans sa jeunesse de Judy Garland, Fred Astaire et Ricky Nelson n’a pas du tout réussi sa carrière au cinéma. Au moins a-t-elle pu rencontrer Gene Kelly sur son chemin. Sur son parcours de chanteuse, hormis son incontestable réussite (elle fut de loin la chanteuse française la plus aimée des années 60-70) il est difficile de formuler un avis objectif : la stricte écoute de ses disques ne penche pas vraiment en sa faveur. Probablement la simplicité de la « petite fille de français moyen» et la sincérité et la lucidité de la femme, que l’on devine derrière la machinerie, expliquent davantage la longueur de sa carrière. Elle est également le reflet d’une époque insouciante: un ami cairote connaissant très peu la chanson française, m’avait demandé qui interprétait la chanson « Vous les copains » entendue dans un spot publicitaire : il voulait trouver le disque en m’expliquant qu’en Egypte, il n’existait pas l’équivalent de ce genre de chanson rythmée et joviale.



Enfin, je vous invite à parcourir les commentaires laissés ci-dessous par L'omnivore sobriquet qui connaît à fond son sujet et qui nous apporte des précisions très intéressantes sur la chanteuse, son producteur et l'utilisation du play-back dans la variété des années 60, ainsi que des adresses de sites consacrées à l'une des plus grosses vendeuses de disques de l'hexagone.



10 commentaires:

  1. Vous êtes trop négatif dans votre description. L'aspect produit est tout à fait exact, ainsi que le ras-le-bol dans les années 80. Vous oubliez cpdt ses qualités réelles de chanteuse et 'une certaine qualité' (ou 'qualité France'...) apparue progressivement dans les années 70 surtout.
    Vous avez tout à fait tord sur le playback 'obligatoire', c'est contriare qui est vrai. Les émissions était en fait très souvant en direct (cela se voit dans les archives), soit intégral (souvent, avec orchestre de salle), soit chanté sur bandes studio. Sheila s'en tirait à merveille à chaque fois. Il est vrai que pour ses ttes premières apparitions télé, le play-back fut imposé par peur, mais ce n'a duré que quelques mois ! (une paille !). Le play-back fut certes une mode à cette époque (nouveauté!) mais les producteurs d'émissions tenaient bons... Ce qui est exact mais pas mentionné, c'est la scène qui lui a été interdite (trop cher..., trop 'risqué'), à son grand regret, inconsollable.
    Elle a crû sincèrement à son mariage.

    Pour résumer brutalement :
    - années 60 = grosses daubes ou assimilées, à peine fun pour certaines.
    - 68-71 transition 'tous azimuts' avec des trouvailles plutôt drôles. (Petite Fille de..., La Vamp)
    - 71 : Les rois mâges, réussite complète et intemporelle, un bijou musical et social. (bien supérieure à l'originale) C'est une star désormais, et non plus 'une vedette'; la qualité devient 'obligatoire'...
    - 72-79 : la période classique, vraiment bonne voire très bonne, dont le Mélancolie ci-dessus est une illustration. Je ne comprends pas qu'on puisse ne pas aimer ça...
    Il faut retenir pour tte cette période le nom de Bernard Estardy, l'ingénieur du son responsable de tous ces enregistrements et créateur d'un véritable univers sonore 'Sheila', de, j'ose le dire, très haute qualité (et c'est un fan des Who qui écrit ça).
    - 79-81 : Disco et gros disco, avec du bon ("Don't Go", "No No No" etc), et du lourd pour ne pas dire plus. Et quel short ! Chorégraphies 'sportives' voire olympiques... Play-back intégral, assez bienvenu et cohérent somme toute...
    - Par la suite : quelques réussites éparses, diverses, dont une carrière américaine sacrifiée qui partait pourtant très bien. Son émancipation de Claude Carrère s'est faite dans la douleur, et n'a jamais été réussie. Son spectacle de 85 était une vraie réussite par contre, saluée par tous, mais par la suite les persifflages (gastriques) sur le faible remplissage du Zénith ont couvert les vivas unanimes du début. Une accident cardiaque l'a faite renoncer à la tournée en province à peine entamée, qui aurait ridiculisé les moqueurs et les jaloux. Sa tentative 'rock 80' qui était crédible et préparée soigneusement en groupe soudé, était un projet purement scénique et de tournée qui aurait choqué son monde, en bien. (album "Pilote sur les ondes", très écoutable, entre Blondie, Lio et... Plastic Bertrand! avec du ska même) Mais tout a été torpillé par le producteur Carrère, qui a imposé à la place une caricature ("Ne la ramène pas", adaptation du puéril "Shadap you face") qui elle, a fait flop.
    Bref : des erreurs tactiques et stratégiques - alors qu'avant ce n'est jamais le cas - des tensions malvenues ou amitions à contre-temps, et des coups de malchance. Il est vrai que le ras-le-bol était très fort.

    - Pourtant, elle même n'a jamais vraiment baissé...

    N'oublions, pas : la voix douce et forte de la chanteuse, pleine, large, 'sans défaut', sonore...
    La danseuse, enthousiaste et travailleuse.
    La forte tête, la bosseuse, la lucide sur elle-même et volontier amusée.
    Spontanément riante dans une époque qui n'avait pas honte de la joie...
    La... belle femme !

    Populaire.
    Chanteuse des coeurs, aimée des gens.

    RépondreSupprimer
  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  3. Merci pour votre commentaire bien étayé et la chaleur avec laquelle vous défendez votre chanteuse favorite.
    Du coup, j'ai apporté une nuance sur l'utilisation du play-black en ajoutant qu'il ne fut systématique que dans les années 60.
    Connaissez vous l'anecdote de Raymond Lefebvre, chef d'orchestre du Palmares des chansons, émission live des années 60? Il raconte que le producteur avait imposé que Sheila y chanterait en play-back et que l'orchestre se contenterait de mimer derrière elle. Refusant de jouer le jeu, l'orchestre resta immobile sans toucher aux instruments et le cameraman fut obligé de faire de gros plans sur Sheila pour que ça ne se voit pas!

    RépondreSupprimer
  4. Je ne connais pas cette anecdote... Mais je sais que Guy Lux a dû se battre contre Claude Carrère pour préserver les interprétations chantées, et celui-ci alla une fois jusqu'à... plâtrer sa chanteuse pour imposer ('force majeure') ses desiderata...

    Un très bon site de vrai fan (ce que je ne suis pas, ça m'a piqué tout récemment c'est tout) : http://ondit.unblog.fr/ Avec une bio courte et une autre hyper-détaillée, trimestre par trimestre (disque par disque quoi...), un vrai travail de Romain, bien illustré qui se lit comme un roman, tellement c'est haletant parfois.


    Pour ce qui est du play-back, ce qui se passait est qu'en fait, les émissions de variété ne faisaient jamais uniquement l'un ni uniquement l'autre. Un invité vedette faisait souvent un couplet de chansons avec l'orchestre derrière en chant intégral, et une 'séquence' play back à un autre moment, souvent avec plutôt des ballets, mise en scène, ou effets vidéo... comme ce "Mélancolie" que vous avez choisit. (par exemple, typiquement, dans cette même émission Top à Sacha Distel du 8/12/73, Sheila fait aussi un duo avec lui, et aussi un 'Medley73' en divers duos avec S.Distel, E. Charden, Stone, D. Saval et F. Gall, le tout chanté au micro bien sûr.

    Enfin le fait de chanter en direct mais sur la bande studio permettait de 'gonfler' la voix 'du disque', tout en chantant en direct... (Voyez par exple ma page perso sur DM pour un 'Adam et Eve' de ce type, particulièrement 'surfeur d'argent' , glissade du cosmos : http://www.dailymotion.com/lOmnivoreSobriquet , ou autre merveille ce "Tu es le soleil" cette fois sur la Youtube : http://www.youtube.com/user/lOmnivoreSobriquet ). Ce sont les émissions autres, avec un juste un invité chantant, qui faisaient presque toujours du play-back en ce temps-là ('Midi première', 'La une est à vous'... soirées électorales ou raouts sportifs etc.) (Cherchez sur youtube pour trouver des séquences chantées comme http://www.youtube.com/watch?v=0zqRcBgqagQ "Coeurs blessé" avec un son... spectorien!!)... Voyez ma page perso aussi pour d'autres exemples des trois types.)


    N'oubliez pas que vu depuis notre époque des clips, les passages play-back d'alors, souvent 'chiadés' d'ailleurs télévisuellement (influence Averty...) étaient de véritable petites créations vidéastes, 'en direct' en quelque sorte... des précurseurs quoi ! (comme par exemple sur la dite page YT ou DM le "Une fille ne vaut pas une femme", très bonne chanson de 76 par ailleurs.)

    Compliqué, hein !

    Les années 60 n'étaient plus playback que les suivantes, moins même, mais c'est juste qu'au tout début Monsieur Carrère insistait pour. Il faut dire que la petite était morte de trouille, ce qui se comprend, et du coup son producteur aussi...

    Claude Carrère à qui on donne trop souvent le mauvais rôle, alors que sa réussite est exemplaire, exceptionnelle même, dans un milieux notoirement de gros requins. (Lui n'était rien et s'est fait tout seul contre les majors, juste à coups de disques de Sheila, de promos...) Il a su doser savamment les adaptations de succès anglo-saxons, et ses propres compositions, et du travail en commun avec divers compositeurs 'de location' parisiens, sans perdre le fil du charme ni la cohérence de sa belle pouliche. Rappelons qd même que les débuts furent 'artisanaux', 'inégaux' quoi hein..., c'est vraiment la suite qui est un monument de chanson populaire.

    Musique de fête foraine, musique de jeune nana dans sa chambre, musique de bal de mariage, musique de radio ensoleillée dans la cuisine... De qualité, vraiment.
    Mais je cause trop.

    Autre site de vrais fans, avec beaucoup de vidéos de l'époque 'grosse télé' : http://www.sheila-unehistoiredamour.com/index.htm .
    Aussi, un site en construction qui a l'air 'très professionnel', et s'annonce de toute beauté et bien payant aussi, d'une manière ou d'une autre. Bref du Sheila... : http://www.sheilahome.com/entree.php , qui donne déjà le détail de toutes ses prestations télé...

    -----------------------------------------------

    Puisque vous êtes plutôt sur le mélange cinéma-chansons, je me permets avec ma SHEILA d'attirer l'attention sur son petit frère, particulièrement actif dans ces années-là : en l'absence de moyens vidéo (enregistrements)professionnels ou de masse : le trio télé, effets vidéos en direct, et variétés...

    C'est la même famille, et son époque classique on sait où la trouver...

    RépondreSupprimer
  5. Merci encore pour toutes ces précisions très intéressantes sur Sheila

    RépondreSupprimer
  6. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  7. Mon tout dernier paragraphe était en fait mal rédigé :
    Ce que je veux dire au fond, c'est que les séquences chantées dans les films sont déjà des séquences 'play-back', toutes ; et que les clips actuels sont eux aussi des 'séquences play-back', savamment tournées et montées certes : et qu'ainsi, ce trio playback à la télé, inserts vidéos et effets et régie 'en direct', et variétés + ballets, était en fait un entre-deux des genres précités...
    Et plutôt plaisant touts comptes faits, un peu batard mais plaisant.

    Conservant l'aspect play-back-et-ballet des séquences cinéma-chanté, ou des clips vidéo, où l'absence de chant réel permet de mettre 'tout pour' l'image, la chorégraphie, le visuel : tout en restant néanmoins plus 'spontanés' que ces montages clips ou cinés puisque le visuel est construit en direct (souvent..), devant les téléspectateurs. Presque 'scéniquement', si on considère qu'une régie Ortf en pleine action sur ses interrupteurs, ordres aux cadreurs et mélangeurs divers, serait une sorte 'scène', une scène techno quoi...

    Ce que je veux dire c'est qu'on peut avoir aujourd'hui une sorte de regard neuf sur ces années play-back, qui exaspéraient tant, alors qu'ils s'agissait d'une sorte de spectacle somme toute vivant, et très proche du 'ciméma chantant'.

    p.s.s : pour les débats courtois et infos diverses sur la Miss, préférer :
    "Sheila Jamais sans vous" http://jamaissansvous.aceboard.fr/i-332243.htm

    RépondreSupprimer
  8. J'ADORE SHEILA j'ai vu `toute les émissions télé depuis petite alors je sais de quoi parle l'omnivorsobriquet,il a raison de virer les gents mauvais de son blog,ceux la devrait allez sur des sites pour dingue,ça leurs y irai très bien,il y aura toujours de la neurone en moins chez certains malheureusement, lol ceci dit Sheila est une trés grande artiste et le restera que ça plaise ou non c'est comme ça c'est tout.Merci de bien la représenter.

    RépondreSupprimer
  9. Certes,comparée à d'autres grandes dames de la chanson,Sheila peut sembler moins imposante;et pourtant..pour ne parler que de sa 1er époque,réecoutons Bang Bang et chaque instant de chaque jour:la voix est prenante et sincère,on y croit.Quant à l'orchestration de "Chaque instant et bien ,elle est loin d'ëtre anodine,au contraire;il y a une harmonie qui nous fait vibrer,à l'image du "je t'aime"chanté par Sheila;et en l'écoutant on se dit,hier comme aujourd'hui,que c'est ainsi qu'on aurait souhaité l'entendre pour soi.

    RépondreSupprimer
  10. La mélodie de chaque instant de chaque jour est en effet très accrocheuse : ele est signée du grand Burt Bacharach. Curieusement la VO par Dionne Warwick (il me semble que c'était une face B) a a peine été exploitée, alors que la VF par Sheila a été un tube.

    RépondreSupprimer